Si les protocoles médicaux permettent aujourd’hui de guérir 50 % des cancers qui, chaque année en France, touchent près de 450 000 nouvelles personnes, d’autres aides sont utiles pour transcender l’épreuve.
Le cancer ne touche pas uniquement le corps, il ébranle la vie dans toutes ses dimensions : intime, émotionnelle, familiale, sociale, professionnelle...
La première main tendue est médicale. Il faut agir. Techniques, pas toujours empathiques, les oncologues connaissent leurs protocoles, mais émotionnellement, ce peut être l’effondrement, la maladie bouleverse profondément l’existence.
Le patient est trop impacté pour parvenir seul à trouver les ressources. Il y a nécessité à l’aider à se réapproprier son corps, à gérer ses émotions, à retrouver un équilibre pour se projeter dans l’avenir. Consulter un psychologue permet de passer d’une médecine centrée sur la maladie à une médecine centrée sur soi et son projet de vie.
L’hypnose a aujourd’hui toute sa place dans l’accompagnement. Cette pratique n’est pas un plus, elle doit faire partie intégrante du soin. La menace génère un état de désarroi, de tristesse ou de colère, le corps se bloque et n’a plus accès à ses capacités. L’hypnose va permettre un travail sur soi pour créer un sentiment de sécurité et de détente. Elle peut modifier les schémas du cerveau au profit d’une sensation de bien-être et d’optimisme, favorable au rebond, avec une véritable opportunité d’élévation vers la réparation.