Une addiction est une conduite qui repose sur une envie irrésistible et répétée, en dépit d’efforts ou de motivation pour s’y soustraire.
Le principe d’une addiction repose sur une sensation éphémère de plaisir qu’il faut renouveler régulièrement. Le plaisir ressenti est agréable mais ne dure pas. La recherche et la répétition de ce plaisir deviennent une obsession très éloignée de la notion de bonheur. Les effets secondaires s’additionnent : ceux liés à la toxicité de la substance et ceux liés à la dépendance.
Pour guérir, il faut trouver une alternative aux effets positifs du produit. Le succès de la thérapie par l’hypnose va donc dépendre en premier lieu de la décision du patient.
Les addictions cachent souvent une dépression larvée, résultante de différents traumatismes non résolus inconsciemment.
Les personnes souffrant d’addiction savent très bien consciemment qu’elles sont dépendantes, qu’elles perdent leur liberté d’action, pourtant seules il leur est pratiquement impossible de ce défaire de ce symptôme sans en réparer d'abord la cause inconsciente en démêlant la boucle des traumatismes.
Un tiers des Français sont fumeurs et 50 % d’entre eux auront un cancer. La cigarette, c’est ni plus ni moins que 4000 substances nocives, toxiques et addictives.
L'hypnose est une thérapie connue pour être particulièrement efficace dans le cadre d'un sevrage tabagique. Mais comment parvient-elle à stopper l'envie de cigarette ? Existe-t-il différentes méthodes d'hypnose pour arrêter le tabac ? Et comment se déroule la séance ?
En novembre, c’est le rendez-vous du désormais célèbre « mois sans tabac », programme lancé par le Ministère de la santé pour la première fois en 2016, qui consiste à aider les fumeurs dans l’arrêt de la cigarette. Les scientifiques ont déterminé qu’après 30 jours d’abstinence le fumeur a cinq fois plus de chances de se débarrasser de son addiction.
Il existe une multitude de proposition pour le sevrage tabagique, l’hypnose en est une. Et à l’intérieur même de cet outil, il existe un grand nombre de méthodes pour détacher les fumeurs de leurs dépendances.
- La méthode aversive : celle-ci consiste à associer du dégoût à la cigarette ou à l’idée même de fumer. Le thérapeute aura, au préalable, identifié au cours de l’anamnèse (discussion avant la séance), tout ce qui peut dégoûter son patient. Cela peut être des éléments liés aux cinq sens même si on va avantager ceux qui sont attachés au goût et à l’odorat (par exemple : un ou plusieurs mets qu’il a en horreur ou bien des senteurs qui lui sont insupportables). Pour obtenir une efficacité maximale avec cette méthode, le thérapeute n’hésitera pas à ajouter, sous hypnose, toutes les informations dont il dispose. Par exemple, pour un individu qui hait le melon et la mayonnaise et également l’odeur de l’essence et de la javel, il va peut-être associer le fait d’ouvrir le paquet de cigarettes au fait d’être envahi de ces odeurs, ensuite le fait de fumer la cigarette à ces goûts.
- Le brouillage des sens : il s’agit ici d’altérer la vision que le fumeur a de son comportement. Les seules barrières sont celles de son imaginaire ! On peut, par exemple, sous hypnose, suggérer au patient d’être poursuivi par une cigarette gigantesque (sens visuel), ou bien le rire du buraliste avec la voix de Woody Woodpecker, railleuse et criarde (sens auditif). Il est aussi faisable de suggérer au patient que la fumée qu’il recrache est noire et figure un nuage qui recouvre toute la région. Ainsi, on va accéder au sens visuel mais aussi à toute la sphère kinesthésique, c’est-à-dire ce qui est lié aux émotions, il pourra peut-être même percevoir dans ses poumons cet excédent de fumée qui l’envahi. On peut aussi joindre une distorsion temporelle, par exemple avec des avances rapides comme dans un film en accéléré.
- La THI (Transformation Hypnotique Intérieure) : cette méthode consiste à associer les déclencheurs du fait d’allumer une cigarette à un comportement plus bienfaisant pour le patient. Il faudra, au préalable, avant l’hypnose, dresser une liste la plus exhaustive possible de tout ce qui peut l’amener à fumer. Par exemple, le fait de prendre un café, d’entendre une sonnerie de téléphone, de recevoir un e-mail ou bien l’heure de la pause pour une personne travaillant dans une industrie…etc. De plus, il faudra déterminer avec le patient ce qu’il pourrait faire à la place et c’est souvent l’étape la plus complexe particulièrement pour une personne qui fume beaucoup (quelques exemples : boire un verre d’eau, téléphoner à un proche, jouer à un jeu sur son smartphone, utiliser la cohérence cardiaque…etc.).
Il arrive que le patient arrive à se sevrer du tabac en une seule séance, mais cela reste assez exceptionnel.
Les risques d’utiliser uniquement des scripts pendant l’hypnose sont le déplacement. En effet si la raison pour laquelle le fumeur ressent le besoin de fumer pour évacuer des traumas, tant que la cause ne sera pas identifiée, soit la personne continuera de fumer, soit elle détournera la problématique sur une autre addiction, une phobie, un trouble du comportement, une dépression...
Si le sevrage tabagique permet la résolution des traumas du passé, c’est aussi, tout simplement changer de vie : gagner en pouvoir d’achat, retrouver la saveur des aliments et une meilleure hygiène bucco-dentaire, mieux respirer et donc généralement être moins malade, être moins essoufflé lors d’un exercice physique, avoir une meilleure odeur corporelle, ne pas avoir à se préoccuper de ce que l’on va faire du mégot ou de devoir sortir dans l’hiver glacial au milieu d’un bon repas entre amis, et surtout gagner en espérance de vie, car chaque cigarette fumée diminue statistiquement nos vies de 11 minutes !
Avec une réelle volonté, une vraie motivation, et l'hypnose dissociative, le taux de réussite d’arrêt du tabac est de plus de 80 %, quelle que soit l’ancienneté du tabagisme, sans risque de déplacement (vers le grignotage par exemple) puisque la cause a été réparée avec l'inconscient.
En premier lieu, l'hypnose dissociative va permettre un véritable dialogue avec l'inconscient. La remontée des traumatismes et leurs résolutions va permettre un nettoyage de ce qui crée la recherche d'un apaisement immédiat par la prise de cannabis.
Ensuite un travail sur la prise du produit va pouvoir être mis en place.
La particularité de l’hypnose est de pouvoir modifier des perceptions. Par exemple, le regard sur la substance devient méfiant, le plaisir ressenti devient angoissant. Les peurs de développer une tumeur dans les poumons, de perdre des neurones et de se couper de son environnement, deviennent si fortes que l’envie de fumer est sabordé. Le fumeur se sent alors asservi, prisonnier d’un rituel et d’une substance cancérigène.
L’hypnose va permettre une ouverture vers un lieu plus sûr et plus protecteur. Le plaisir de la liberté devient plus attrayant que le plaisir de fumer. Parfois, il est encore possible de ressentir du manque pendant les premiers jours du sevrage qui suivent la première hypnose, mais ce sont les premiers pas vers la guérison.
Se projeter dans un avenir sans cannabis est un exercice qui anticipe et fait entrevoir une nouvelle vie.
Dans un second temps, l’usage de métaphores et de visualisation reconfigurent la réalité du patient qui retrouve son autonomie. Il a plaisir à dire non. Il sait se défendre. Il protège son corps et son âme blessé.
Le changement est souvent vécu comme magique. La personne reprend confiance en elle. Elle est passée à l’action. Son corps lui appartient désormais.
Les personnes atteintes de maladies alcooliques souffrent d’une dépendance organique à l’ingestion d’alcool. Les cellules du patient, en particulier les cellules cérébrales, réclament leur dose régulière d’alcool.
L'alcool est une substance psychoactive couramment consommée dans le monde entier, mais qui peut avoir de graves conséquences.
Dépendance : L'alcool peut entraîner une dépendance physique et psychologique, ce qui peut entraîner une consommation excessive et problématique.
Maladies : L'alcool peut augmenter le risque de développer diverses maladies, notamment des maladies du foie (telles que la cirrhose), des maladies cardiovasculaires, des cancers et des maladies neurologiques.
Dommages physiques : La consommation excessive d'alcool peut entraîner des dommages physiques, tels que des lésions cérébrales, des troubles de la vision et une diminution de la coordination.
Dommages sociaux : L'alcool peut avoir des conséquences négatives sur les relations sociales et familiales, le travail et la carrière, la sécurité et la conduite.
Risques pour la santé mentale : L'alcool peut augmenter le risque de dépression, d'anxiété et d'autres troubles mentaux, et peut également aggraver les symptômes existants.
Accidents : La consommation d'alcool peut altérer la coordination et les capacités cognitives, ce qui peut augmenter le risque d'accidents, tels que des accidents de voiture et des chutes.
Risques de grossesse : La consommation d'alcool pendant la grossesse peut entraîner des anomalies congénitales, un faible poids à la naissance et d'autres problèmes de santé pour le bébé.
Interactions médicamenteuses : L'alcool peut interagir négativement avec les médicaments et les substances, ce qui peut augmenter les risques pour la santé.
De manière générale, ces personnes utilisent l’alcool comme un traitement ; pour calmer leur timidité, leur fragilité émotionnelle, leur difficulté à affronter les autres et les problèmes de la vie. L’alcool est un faux remède qui ne procure aucun soulagement, entraîne culpabilité et dépression.
Comment l'hypnose peut-elle aider à guérir l'alcoolisme ?
L'hypnose est une technique de traitement qui implique d'induire un état de transe chez une personne, afin de lui permettre de se concentrer davantage sur ses pensées et ses sentiments intérieurs.
L'hypnose dissociative va en premier lieu traiter les troubles sous-jacents qui ont contribué à la dépendance à l'alcool. Les troubles tels que l'anxiété, la dépression et le stress peuvent tous contribuer à la consommation excessive d'alcool, mais aussi d’anciens traumatismes non résolus.
Ensuite, des suggestions peuvent inclure des affirmations positives sur l'abstinence de l'alcool, des visualisations pour aider la personne à imaginer une vie sans alcool et des techniques de relaxation pour aider à soulager les symptômes de sevrage.
L’hypnose démontre des résultats très convaincants auprès des patients qui souhaitent arrêter de boire.
Cependant, il est nécessaire que le patient souhaite véritablement sortir de sa dépendance et se faire aider.
A la première consultation, je vais commencer par un entretien qui va reprendre l’histoire du patient, ses liens familiaux, ses liens sociaux, ses difficultés relationnelles... Le but est de remonter aux causes conscientes de l’alcoolisme perçues par le patient.
La première hypnose va permettre de donner la parole à l’inconscient pour faire remonter les traumatismes et les difficultés du patient.
La deuxième hypnose permet une ratification sur les solutions envisagée, puis la mise en place des premières suggestions. Les solutions, le chemine à suivre, sont seulement proposées, jamais imposées. Seul l’inconscient du patient peut décider de les accepter ou non.
La troisième hypnose est une vérification de l’avancée vers un bien être durable et un changement de vie complet.
Pour un patient atteint d’alcoolisme, les séances sont rapprochées sur les premières semaines. Leur nombre varie ensuite d’un patient à un autre. Cependant, elles ne sont pas destinées à se prolonger dans le temps car l’hypnothérapie est une thérapie brève.Il est bon à noter pour les personnes atteintes d’alcoolisme, qu’il est très vivement déconseillé de boire peu de temps avant une séance.
Casino, jeux de grattage, tiercé, poker en ligne et autres jeux d’argent sont une addiction voire souvent une polyaddiction (jouer à plusieurs jeux). Le jeu pathologique peut être considéré ni plus ni moins comme une drogue licite.
L’élément déclencheur de cette addiction est souvent un premier gain qui laisse apparaître un réflexe irrefreiné de jouer. Pour conserver un certain niveau d’adrénaline, le joueur augmente sa dose, cache son addiction et se coupe socialement.