Élisabeth Kübler-Ross a décrit 5 étapes nécessaires au travail de deuil après le choc du décès : le déni, la colère, la négociation, la dépression et l’acceptation.
Le cerveau accomplit naturellement le travail de deuil entre 6 mois et 1 an après la disparition, mais il est nécessaire de consulter si, passé ce laps de temps, la peine reste démesurément aiguë, si les pensées tournent en boucle ou si des symptômes inhabituels apparaissent ; comme des crises d’angoisse, des envies de pleurer irrépressibles, des TOCS, des phobies, des addictions…
Divers facteurs peuvent mener au blocage d’une des étapes du deuil. Il peut s’agir de culpabilité, de regrets, de non-dits, de conflits… La personne n’a pas forcément pu, voulu ou pensé à dire au revoir, dire merci, demander pardon, dire une dernière fois combien elle aimait la personne... Elle croyait que cela n’était pas utile, qu’elle avait le temps ou elle n’a tout simplement pas eu l’occasion...
L’hypnose est un formidable allié dans l’accompagnement du travail de deuil en mettant directement l’inconscient de la personne en souffrance en contact avec le défunt. Un dialogue ou un acte symbolique peut s’instaurer, ce qui n’avait pas été dit peut se prononcer jusqu’à ce que la personne endeuillée consente à laisser partir l’être cher. C’est une expérience particulière qui permet de libérer les émotions et d’avancer dans le processus d’acceptation et de reconstruction.