Peur de l’avion, du vide, d’être enfermé… Face à certaines situations jugées dangereuses la peur peut s’avérer salvatrice mais que faire lorsque celle-ci devient phobique et empêche de vivre ?
L’élément essentiel qui définit un trouble phobique est l’évitement. Lorsque l’on éprouve de la peur, on la ressent et on affronte la situation qui génère cette peur. Le phobique lui est dans l’incapacité d’affronter sa peur.
Les troubles phobiques peuvent être d’origine différentes ; psychologique, traumatique... mais aussi d’apprentissage, notamment par un discours parental qui met en alerte sur un danger particulier.
Si plus de 400 phobies sont répertoriées dans le domaine médical, la plupart d’entre elles se catégorise en trois groupes :
Les phobies spécifiques : peur des araignées, serpents… qui touchent plus de la moitié de la population et peut exister dans des formes plus sévères avec évitement total et anxiété anticipatoire.
Les agoraphobies : phobies de l’extérieur, de la foule.
Les phobies sociales : peur de l’autre.
Les phobies spécifiques ne doivent pas entraîner de traitements sauf en cas de dépression par épuisement ; une personne phobique des araignées qui s’installe en campagne et se trouve confrontée quotidiennement à sa phobie, peut glisser vers une dépression. En revanche, un trouble agoraphobe ne peut se soigner sans aide.
L’hypnose permet de remonter à l’origine de la phobie et de réparer en profondeur pour la vaincre.